Rencontre avec Daniel Meurois (5/5)

Daniel explique les raisons pour lesquelles il n’est plus discret sur ses canalisations, il aborde la manière dont-il vit l’expérience de canaliser les Présences de lumière, met en garde face aux faux-messagers et tricheurs présentement au niveau de la spiritualité et des informations sur les extra-terrestres, souligne la distinction entre les “vrais” et les “faux”canaux.

et enfin parle de son 31ème livre, le Testament des Trois Marie.

 

Michèle Lefebvre. : Vous nous avez parlé à un moment des Êtres des étoiles. Or, depuis tour récemment, nous pouvons voir sur Internet vos canalisations filmées, où vous êtes incorporé par ceux que vous nous présentez comme les Frères des étoiles. Jusqu’à présent, c’était un phénomène que vous viviez de façon plutôt privée ; qu’est-ce qui a donc changé ?

Daniel Meurois. : Ce qui a changé, c’est par rapport à ce dont nous venons de parler, à savoir qu’il faut justement que les mentalités changent, il faut que nous soyons de plus en plus prêts à prendre conscience que nous ne sommes pas les seules formes de vie. C’est un peu à cela que je travaille. Il y a la vie dans les mondes de lumière mais il y a aussi la vie ailleurs dans l’Univers, et on ne peut pas concevoir l’un sans l’autre. Alors autant je travaille sur un plan purement spirituel et métaphysique, autant je veux travailler également au rapprochement des formes de vie, et la forme de vie Extraterrestre, celle des Elohim, est une forme de vie qu’il faut que nous intégrions maintenant, dans le parcours de notre évolution.
Alors, il est évident qu’il y a une multitude de formes de vie extraterrestres ; il y en a qui ne sont pas très lumineuses, on le sait, mais mon intention est de me centrer sur les Présences lumineuses, qui sont celles qui nous guident depuis l’aube des temps. C’est donc en rapport avec ces Guides que j’ai donné mon accord pour diffuser quelques canalisations. C’est un phénomène que je vis de façon fréquente depuis 1983-84. Cela s’est fait de façon progressive et maintenant, je vis cela uniquement par incorporation, c’est-à-dire que certains de ces Êtres habitent un certain temps (1 à 2 heures) mon corps physique et mon corps astral sort de celui-ci. Par contre, je ne garde absolument pas la mémoire de ce qui se dit par ma bouche. Il faut que je réécoute ensuite des bandes magnétiques ou vidéos pour le savoir.
Donc, ces Êtres empruntent mon corps pour transmettre un message, et j’ai donné mon accord pour être filmé afin, justement, de faire bouger les choses et pour qu’il y ait de moins en moins de mystères par rapport à leur rôle, à leur action et à leur intention. Je sais très bien que c’est toujours une minorité de personnes en ce monde qui sont sensibles à ce genre de discours, mais peu importe, il faut avancer.
Je ne fait pas de différence entre la Lumière que certains de ces Êtres essaient de nous faire toucher et la Lumière qui transparaît à travers les enseignements spirituels qui datent des millénaires. C’est qu’une seule chose exprimée différemment, et ce qui est étonnant, c’est qu’il y a un seul discours, globalement parlant, sauf qu’il y en aura qui seront sensibles au discours “extraterrestre” tout en refusant un discours purement spiritualiste dans lequel il sera question de traditions millénaires. On a donc un peu l’impression, quelques fois, qu’il y a comme deux clans ; il y a le clan de ceux qui ne veulent que des messages “extraterrestres” et le clan de ceux qui sont partisans d’une sorte d’intérêt uniquement sur la métaphysique pure, l’ascèse, la prière, la méditation.
Je crois que c’est dommage de dissocier les deux. Il y a des tricheurs des deux côtés – et il y en a beaucoup actuellement –, il y a des faux mystiques et il y a des faux messages au niveau extraterrestre. Je dois dire, avec l’expérience que j’ai, que l’immense majorité des messages extraterrestres sont ou fausses ou pas mal galvaudées par la personnalité des médiums ou des canaux. Attention, il y en a des authentiques et qui transmettent de vraies valeurs, mais la tricherie est des deux côtés : sur le plan de la spiritualité aussi, il y a des faux maîtres et il y a des faux canaux.
Je crois donc qu’il n’y a que notre bon sens personnel qui peut trancher la question. Personnellement, quand je lis un texte à portée spirituelle ou traditionnelle, ou quand j’entend ou lit la canalisation de quelqu’un, ma première réflexion, c’est de me dire : “Qu’est-ce que cela m’apporte ? Est-ce que ça me fait grandir ? “ C’est ça le vrai problème ; est-ce que ça nous fait ronronner ou, au contraire, est-ce que ça vient nous chercher et nous brasser, nous rappeler à l’ordre ? Est-ce que ça tente de nous faire devenir de meilleurs êtres humains ? Est-ce qu’il y a un message d’amour ou un message de somnolence ? C’est là toute la question !
Ce n’est pas la peine de quitter les dogmes reliés à certaines traditions spiritualistes pour aller se plonger à tête perdue dans ce qui, d’un autre côté, nous engourdit. Ce sont deux voies différentes mais qui ont leurs travers toutes les deux. Et moi, je veux qu’on réunisse tout cela parce que le langage est unique, c’est celui de l’espoir, c’est celui de l’amour, c’est celui de l’amélioration des personnes que nous sommes.

M. L. : Vous venez de terminer l’écriture de votre trente et unième livre. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

D. M.: C’est un livre qui va s’appeler “Le Testament des trois Marie”. Les trois Marie, c’est Marie-Madeleine, Marie-Salomé et Marie-Jacobé. J’ai déjà parlé un peu du cheminement de Marie-Madeleine dans certains de mes livres, mais j’ai très peu parlé de Marie-Salomé et jamais de Marie-Jacobé.
J’ai donc recherché dans les Annales Akashiques ce qui s’était passé pour ces trois femmes. Pourquoi elles ? Parce qu’elles étaient les plus proches disciples féminins du Christ. Elles ont été vraiment le noyau féminin qui a pu véhiculer, dans la Gaule des premiers chrétiens, les valeurs authentiques de ce qui est devenu par la suite le Christianisme.
On le sait maintenant de plus en plus pour Marie-Madeleine mais on ne savait pas suffisamment ce qui était arrivé à Salomé et à Jacobé. Le prénom Marie (issu de Myriam) a été accolé à ces deux femmes plus tard par l’Eglise chrétienne. La tradition dit qu’après leur fuite de Palestine devant les persécutions, elles sont arrivées sur une barque dans le sud de la France, pas très loin de Marseille, dans la Camargue actuelle, et que c’est le lieu où elles ont vécu et enseigné les premiers principes de ce qu’est devenu le Christianisme. Ce lieu porte aujourd’hui le nom des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Mais ce qu’on ne sait pas, c’est qu’il y a d’un côté Marie-Madeleine qui a fait son périple en Gaule jusqu’à se rendre à la Sainte-Baume, mais qu’ensuite, à un moment donné, elles se sont retrouvées toutes les trois sur ce lieu qui est devenu les Saintes-Maries-de-la-Mer. Et ce que les Annales Akashiques m’ont permis de faire, c’est de revivre avec elles (par la Mémoire du Temps) les quelques jours qu’elles ont passé ensemble pour évoquer leurs souvenirs communs. Elles ont, en fait, partagé la quintessence de l’enseignement christique que chacune avait reçue à sa façon.
C’est donc trois tempéraments différents, trois vécus différents, trois femmes différentes, qui racontent les évènements majeurs de leur trois vies initiatiques. Alors, mon privilège a été justement d’être amené – via la Mémoire du Temps – à pouvoir assister à ces retrouvailles et à l’évocation de leurs souvenirs. Je dois dire que pour moi, c’est certainement un des livres qui va me marquer le plus dans ma vie, ceci parce que c’est le livre qui m’a permis – avec la mémoire de ces trois femmes – d’entrer le plus intimement dans le quotidien du Maître Jésus et du Christ. Jamais il ne m’avait été donné de m’approcher autant de l’intimité de Son enseignement.
Le Christ est là à toutes les pages et on s’aperçoit à quel point cet être-là a une dimension qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer. Il a remis les pendules à zéro d’une certaine façon dans l’humanité. Mais, en fait, c’est un livre d’amour pour le Christ, derrière le regard de ces trois femmes. C’est un livre qui fait presque 400 pages. Je ne sais pas comment il sera perçu mais j’espère qu’il sera bien accueilli parce que, en tant qu’écrivain mais aussi en tant que témoin de ce qui est dans ce livre-là, c’est sûr que c’est une des expériences les plus marquantes de tout mon travail. J’espère donc que ce livre fera son travail de labour des coeurs car c’est un ouvrage qui fait entrer au coeur du Coeur.

Daniel Meurois en entrevue avec Michèle Lefèvre.

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