LES THÉRAPIES ÉGYPTO-ESSÉNIENNES
Une entrevue de Marie Johanne Croteau Meurois et de Daniel Meurois pour Sacrée Planète
1 - La Tradition des soins énergétiques que l'on connait aujourd'hui sous l'étiquette globale de "Soins esséniens" était également connue en Égypte antique. Cependant, ne serait-elle pas plus ancienne encore ? Pouvez-vous nous parler de ses véritables origines ? Peut-on, par exemple, évoquer l'Atlantide ?
Étant donné qu’elle se base sur une connaissance intime des circuits empruntés par le Courant universel de la Vie au sens le plus large du terme – c’est-à-dire cosmique et intemporel – il est pratiquement impossible de parler de ses origines. Évoquer l’Atlantide ce serait mentionner une simple étape de son parcours rien de plus. Cela n’apporterait rien de plus.
Ce qui est certain, c’est que cette Tradition n’est pas uniquement « terrestre ». Je veux dire qu’elle a voyagé d’un monde à l’autre. Chaque type d’humanité et chaque peuple par lesquels elle est passée l’a évidemment un peu colorée à sa façon, c’est qui est logique. Par ailleurs, c’est ce qui fait aussi sa richesse.
En réalité, soigner avec l’aide des mains et en fonction de l’anatomie subtile du corps est un réflexe inné propre à toute personne sensible à l’existence de l’âme. C’est l’éducation que celui-ci reçoit dès sa plus petite enfance qui le fait généralement se détourner de ce genre de rapport avec l’être, sa maladie et sa souffrance. On peut penser sans craindre l’erreur que ce que j’appelle aujourd’hui la Tradition égypto-essénienne s’est construite au fil des âges et des mondes à force d’observations et d’expérimentations, d’abord intuitives, puis structurées en un système cohérent révélant clairement la présence d’une architecture subtile de l’être humain et, par conséquent, de son rapport avec le Divin.
2 - Quels furent les rôles d'Aménophis III et d'Akhenaton dans la diffusion de cette Tradition ?
3 - Certains ouvrages affirment que ceux qui ont été formés selon cette Tradition auraient été initiés à l'immortalité ? Est-ce que les annales akhashiques permettent de dire quelque chose à ce sujet ?
4 - Comment une telle Tradition a-t-elle perduré dans le temps ? Y a t-il aujourd'hui des groupes qui seraient encore détenteurs de ses connaissances ? On évoque parfois la Rose-Croix et le Catharisme…
On parle ici de connaissances dites purement ésotériques, de rituels faisant appel aux énergies subtiles de la Nature mais aussi de haute métaphysique et de philosophie au sens sacré du terme. Ces Mouvements et ces Écoles, se manifestent généralement par cycles d’activité et de sommeil, ce qui veut dire avec des hauts et des bas, des apogées et des décadences, comme tout ce qui est incarné.
En ce qui concerne une Tradition thérapeutique structurée et fournie, à ma connaissance, il est beaucoup moins évident d’en retrouver la trace au coeur de ces Écoles. Dans la théorie de la transmission de la structure énergétique du corps humain, oui, c’est certain… ( encore que l’Orient ait été beaucoup plus précis à ce niveau ) mais pas dans l’enseignement organisé de pratiques thérapeutiques proprement dites.
Il ne faut pas oublier que la Tradition égypto-essénienne était essentiellement orale. Lorsque certaines données étaient couchées par écrit, sur des rouleaux de papyrus par exemple, c’était souvent de manière codée ou symbolique. Ce n’était pas tant pour dissimuler des informations que pour en préserver le caractère sacré et intangible. Aujourd’hui, nous avons l’impression que les mots peuvent tout définir alors que, très souvent, ils enferment des concepts dans une sorte d’enclos mental. C’est là où les symboles et les archétypes trouvent leur raison d’être. Ils amènent la réflexion à différents niveaux… sachant qu’on n’accède pas à ces niveaux simplement à l’aide de bonnes capacités intellectuelles.
5 - Comment est donc réapparue cette Tradition thérapeutique à notre époque ?
Ces canalisations – par incorporation – se sont produites dès l’automne 1984. Quant aux recherches de mon âme à travers les Annales akashiques, elles m’ont permis, quant à elles, d’approfondir puis de structurer progressivement l’ensemble des données découvertes au cours des décennies.
En 1984 donc, dans le petit village de Plazac, en plein Périgord, j’ai commencé à canaliser et à retransmettre ainsi, en direct, des informations d’ordre thérapeutique. Celles-ci m’étaient adressées à partir de sphères de consciences extérieures à celle de notre planète, Elles émanaient d’êtres non terrestres qui avaient déjà communiqué, dans un passé reculé, avec les anciens peuples de notre monde dont tout spécialement les Égyptiens et les Esséniens.
Notez bien que je préfère utiliser l’expression « sphères de conscience extérieures à celle de notre planète » plutôt qu’une autre qui serait plus contemporaine. Pourquoi, me demanderez-vous ? D’abord, basiquement, parce qu’une certaine science-fiction et certains écrits ont utilisé de n’importe quelle façon ces termes-là et les ont galvaudés. Ensuite parce que la notion de « sphère de conscience » fait avant tout référence à celle de « niveau de conscience », autrement dit à une altitude intérieure de l’être et non pas à un écart technologique. Dans les anciens textes rattachés à notre culture, on parle en fait d’Élohims. C’est bien d’eux dont il s’agit ici ; ils sont à la source des informations que je reçois depuis 1984.
Un certain nombre d’Esséniens, mais pas leur totalité, étaient – faut-il le rappeler ? – des hommes et des femmes qui entretenaient, de par leur sensibilité psychique, un rapport aisé avec l’Invisible. Le contact avec des présences d’origine non terrestre et d’envergure cosmique – donc en prise avec le Divin – leur était familier. Il arrivait que ceux-là communiquent donc avec les Élohims.
En 1984, lorsque j’ai été amené à me reconnecter régulièrement avec mes anciennes existences essénienne et égyptienne puis à donner le véritable « coup d’envoi » du travail que j’essaie de poursuivre aujourd’hui, j’ai commencé, de ce fait, à recevoir publiquement, devant une assistance de trente à cinquante personnes au rythme d’une ou deux fois par semaine, des enseignements relatifs aux thérapies esséniennes… ou, plus exactement, égypto-esséniennes.
Lors de chaque réunion, je consignais ces informations de ma propre main. Beaucoup de données passant par ma bouche lors des moments de canalisation ont également fait l’objet d’enregistrements sur bandes magnétiques tandis qu’elles étaient retransmises en direct devant les personnes présentes. Dans le Périgord, ce travail s’est étendu sur une douzaine d’années, il s’est ensuite prolongé au Québec. C’est de cette façon que la Tradition thérapeutique dont il est question ici a ressurgi. La méthode de soins énergétiques qui en résulte a toujours été accompagnée de messages précis, avec tout un ensemble d’informations.
Ces données à la fois pratiques et spirituelles ont finalement et tout naturellement constitué au fil des ans un véritable corpus. De nombreuses lectures dans les Annales akashiques viennent toujours régulièrement les compléter.
C’est de cette façon que l’on peut résumer l’historique de cette Tradition thérapeutique telle qu’elle se manifeste de nos jours…
Lorsque les soins esséniens – ou égypto-esséniens si on préfère puisque que cette dénomination est somme toute plus précise – ont refait surface à travers les incorporations dont j’ai fait l’objet, on ne leur donnait d’ailleurs pas de nom spécifique. On évoquait simplement des soins énergétiques universels. On les a finalement nommés esséniens par assimilation puisque ce sont les thérapeutes esséniens qui ont été les derniers à les pratiquer il y a environ deux mille ans
Je dois ajouter que la somme d’informations qu’ils constituent maintenant s’enrichit encore aujourd’hui au rythme des informations que je collecte et avec le concours et le savoir-faire de mon épouse, Marie Johanne, très « en prise » également avec « l’époque essénienne ».
6 - Quel était pour les Esséniens - et les Égyptiens qui ont précédé ceux-ci - le rôle de la maladie chez l'être humain ?
Pour en revenir aux Esséniens et aux Égyptiens, je dirais qu’ils accordaient beaucoup d’importance aux masses énergétiques engendrées par les pensées humaines. Ils voyaient dans ces masses qu’on appelle de nos jours « formes-pensées », les germes de la plupart des troubles de santé. Ils avaient remarqué, d’une part que ces masses affaiblissent ou déstructurent l’aura humaine mais que, d’autre part, elles aimantent des organismes toxiques émanant du bas-astral, les « entités-maladies ». Leur première préoccupation était donc de nettoyer l’organisme subtil du malade par toutes sortes de méthodes puis d’y lever certains barrages énergétiques avant même de tenter d’y rétablir un courant de vie réparateur. La notion de « désinfection » était donc primordiale à leurs yeux… Des sortes de mantras puis des pratiques de « reconstruction mentale » par visualisation étaient ensuite enseignés aux malades capables de se prendre en charge afin qu’ils modifient leur rapport à la vie et ne retombent éventuellement dans le même problème. De manière générale passer à travers une maladie digne de ce nom était pour ces anciens peuples comme franchir le cap d’une initiation. On était idéalement tenu d’essayer d’en comprendre le sens. Ce qui ne veut pas dire que c’était toujours fait et réussi. Cette approche préfigurait incontestablement ce que nous appelons aujourd’hui les psychothérapies… hormis le fait que l’existence de l’âme en était le pivot majeur… « détail » qui n’est pas nécessairement le cas de nos jours, loin s’en faut, hélas. L’être est une globalité indivisible, ce qui veut dire que, si on l’ampute de l’une de ses dimensions, on ne résout en profondeur aucun problème. On ne fait que le déplacer et on lui donne alors un autre nom.
7 - Les thérapeutes étaient à l'époque des prêtres car soigner était un acte sacré. Aujourd'hui, les choses ont évidemment changé et on ne conçoit plus que la prêtrise ait nécessairement quelque chose à voir avec les thérapies. Marie Johanne Croteau Meurois à qui s'adressent les formations en soins esséniens que vous donnez actuellement en collaboration avec Daniel ? Quelle place y accordez-vous au Sacré ?
Il ne s’agit pas de dire, comme je l’ai malheureusement entendu récemment sur une vidéo consacrée à ce type de thérapies: » Pour soigner on injecte de la lumière, de la lumière qui est autour, dans les corps subtils… « .
Cette réponse m’a laissée perplexe car, à notre sens, c’est une formulation incohérente et inconsistante dans le cadre de la Tradition essénienne. Une telle réponse semble ignorer absolument tout de l’aspect sacré des soins et est réductrice quant à leur principe de base : celui de la recherche intérieure chez le thérapeute d’une ¨qualité¨ de Lumière spécifique. Le but est de canaliser celle-ci et ensuite de l’infuser avec le Cœur et toute la Conscience requise dans le corps du malade… en n’omettant pas de demander l’assistance et l’aide des Présences célestes, des Guides de Lumière.
Il faut préciser que l’acte de soigner est un acte de symbiose totale avec le ¨Ciel¨. Une trinité composée de la Présence divine, du thérapeute et du malade doit se manifester. L’énergie thérapeutique circule donc du Ciel vers le thérapeute, son outil et son canal. Le thérapeute, de par ses mains, transmet ensuite au corps du malade ¨l’Onde sacrée de Guérison¨, dont la Lumière retourne ensuite au ¨Ciel¨. Il s’agit d’un mouvement trinitaire et continu de régénération de la circulation de l’Énergie de Guérison et d’Amour des sphères célestes.
Quelle place j’accorde au Sacré dans ces soins ?
J’y accorde toute la place car soigner est un acte sacré en lui-même. Pas d’appel à l’aide d’une Présence de Lumière ? Pas de reconnaissance du Sacré ? Alors pas de réelle guérison possible. C’est aussi clair et simple que cela. Inutile d’apprendre à ¨gesticuler mentalement¨ dans le subtil d’un corps malade et à émettre des sons, il ne se passera rien en profondeur. Tout résultat positif, en soins esséniens-égyptiens, repose sur la foi du thérapeute et le respect de l’aspect sacré du soin donc sur une vraie connexion avec l’Onde divine universelle.
Nous n’enseignons certainement pas qu’un ensemble de données à intégrer mentalement. Nous enseignons à désapprendre le mental pour se connecter à la Source et au Coeur de celle-ci en soi ainsi qu’à l’extérieur de soi afin de laisser s’exprimer le Courant thérapeutique sur le corps malade.
Nous essayons de faire sentir à nos étudiants l’existence d’une autre ¨marche¨ à gravir, celle qui dépasse le simple niveau du thérapeute et qui mène à celui du thérapeute-guérisseur.
Nous recommandons par ailleurs de travailler en parallèle avec la médecine officielle de notre société car aucune médecine ne devrait en exclure une autre. Les thérapies esséniennes ou égypto esséniennes ne sont pas des techniques à conjuguer plus ou moins habilement avec les mains mais résultent d’une communion sacrée et intime de l’âme et du cœur. La sagesse et la maîtrise sont de savoir manier intelligemment l’une et l’autre. Si nos enseignements souhaitent donner tous les outils de cette méthode, ils espèrent par dessus tout faire toucher son côté mystique en permettant aux mains du thérapeute et à son coeur d’intégrer en eux l’Onde de la Guérison et de multiplier ainsi l’impact d’une simple technique.
» L’amour seul ne suffit pas, il lui faut ce Souffle qui s’appelle Vouloir. Sans lui vous ne rêvez rien vous n’accomplissez rien » est-il dit dans ¨Les Enseignements premiers du Christ¨¨. ( note de bas de page : par Daniel Meurois, Éditions Le Passe-Monde)
8 - Le Christ occupe manifestement une place très importante dans ce que vous enseignez. Le considérez-vous comme un thérapeute essénien ?
Daniel Meurois a donné de multiples témoignages à ce sujet dans ses écrits et séminaires mais pour en faire un bref rappel Il a dit à peu près ceci : »De retour de son long voyage de 17 ans en Inde et dans les Himalayas, le Maître Jeshua, lors d’une mort initiatique dans la grande pyramide de Chéops, fut investi par la supra-conscience solaire du Christ. Suite à cet événement majeur, Il fut investi par une autre Force au cours d’une seconde initiation. Lors de la fameuse cérémonie du Baptême dans le Jourdain, à la supra-conscience du Christ s’est ajoutée Celle du Logos de notre Galaxie. Lorsqu’on parle du Christ, on parle donc du Christ-Jésus. On évoque trois puissances en une: la première, Celle du Maître de sagesse incarné, la deuxième Celle de l’Être le plus réalisé de notre système solaire, la troisième comme étant issue de la plus Grande Présence manifestée dans notre Galaxie ».
J’ai eu la chance d’être un témoin féminin proche du Christ, il y a deux mille ans. Vous faire un portrait de Ce qu’Il était et de Ce qu’il est toujours pour moi m’est tellement difficile… les mots sont trop petits ou insignifiants… Encore aujourd’hui je n’arrive pas à décrire ni à exprimer tout ce qui agissait et irradiait de Lui et par Lui.
Non, le Christ n’était pas un thérapeute essénien, Il était le Christ !
C’est par mon propre souvenir des enseignements du Maître Jeshua en personne reçus avec d’autres disciples en petit comité de plus ou moins dix personnes que j’enseigne maintenant. Je le fais donc avec la mémoire vive de mon âme. C’est par ce souvenir de Lui que je colore tous mes enseignements. Je n’oublie pas, bien sûr, la source de base de ces soins reçus directement des Élohims (ou Frères des Étoiles) et revivifiés par Daniel depuis 1984.
9 - Les thérapeutes esséniens étaient-ils plus souvent des hommes ou des femmes ? Est-ce que les femmes avaient des fonctions spécifiques à l'aide, par exemple, d'huiles et de plantes ?
10 - Daniel Meurois, y a-t-il eu une évolution des soins entre thérapeutes égyptiens et esséniens ? Est-il exact de dire que les soins esséniens étaient un peu plus éthérés ou peut-être plus dépouillés ?
Je reconnais toutefois que les Esséniens craignaient un peu plus le contact du corps que les Égyptiens en raison de leur appartenance au Judaïsme. Je dirais aussi que les Égyptiens se montraient moins dualistes qu’eux à ce propos car ils voyaient plus facilement le corps physique comme un temple à respecter que comme une manifestation pesante de la vie. À ce niveau, Jeshua se montrait certainement plus Égyptien qu’Essénien car il ne craignait aucun des aspects du corps humain; Il ne répugnait absolument pas au contact de la chair, contrairement à ce que toute la Tradition chrétienne a cherché à nous faire croire. À ses yeux, la vie était une globalité dont aucun des niveaux de manifestation n’était à exclure. C’est ce que Marie Johanne et moi tentons de faire comprendre dans la façon dont nous communiquons les thérapies. Le subtil et le dense sont étroitement imbriqués et ne doivent pas se repousser ou s’exclure l’un l’autre. Beaucoup de personnes prétendent vouloir dépasser la dualité mais demeurent incapables de comprendre que celle-ci commence là. Le fait d’apprendre à entrer en contact avec les expressions éthérées de la vie ne sous-entend pas une perte et encore moins un reniement de ses racines plus denses
11 - La science actuelle découvre des notions dont les Égyptiens avaient, semble-t-il, connaissance il y a plusieurs milliers d'années. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
Les chercheurs en parlent clairement comme d’un cerveau cardiaque doté de mémoire.
En ce qui me concerne, ce point me fait nécessairement penser au prolongement ou à l’expression physique de ce qu’on nomme l’atome-germe.
L’atome-germe, je le rappelle, est un atome subtil fait de condensé d’Akasha. Il constitue, en quelque sorte, la base de données fondamentale – ou, si on préfère, le « disque dur » – de chaque être humain. Il est sa mémoire totale depuis l’origine de ce qu’il est. Il véhicule donc les éléments karmiques de chacun, son histoire et son architecture profonde. Je ne doute pas que cette découverte moderne – qui est en réalité une redécouverte – puisse susciter beaucoup d’intérêt dans les années à venir et participer finalement au rapprochement du subtil et du dense. Finira-t-on par comprendre que l’intelligence du coeur n’est pas qu’un beau concept métaphorique et poétique ?